Écouter ou entendre ses émotions ? Ce n’est pas la même chanson !
De nos jours, il n’est pas toujours facile de prendre le temps de s’écouter. Mais quand c’est le cas, ce n’est pas simple non plus de réellement tout comprendre…
Vous est-il déjà arrivé de vous dire : « Je ressens quelque chose… mais je ne sais pas quoi » ? Bienvenue dans le monde fabuleux des émotions, où l’écoute et l’entente ne jouent pas toujours en duo !

Entendre ses émotions, c’est percevoir vaguement un signal intérieur: un pincement au cœur, une boule au ventre, une envie de pleurer sans trop savoir pourquoi. C’est un peu comme capter une chanson à la radio sans bien comprendre les paroles. On perçoit qu’il y a du bruit, une vibration, mais on ne saisit pas vraiment le sens. Et très souvent, on zappe, on détourne l’attention, ou pire, on se culpabilise de ressentir « encore quelque chose ».
L’écoute, elle, demande une vraie attention, une pause, un cœur ouvert : c’est accueillir l’émotion, la nommer, dialoguer avec elle comme avec une amie de confiance. Cela nécessite de ralentir, de respirer profondément et de se poser la question : « Qu’est-ce que je ressens vraiment là, maintenant ? » Ce n’est pas toujours confortable, mais c’est profondément libérateur.
Écouter, c’est reconnaître que chaque émotion, même désagréable, a une mission. La colère nous invite à poser des limites. La tristesse nous montre que quelque chose compte pour nous. La peur peut nous signaler un besoin de sécurité.
Alors la prochaine fois que vous ressentez quelque chose, ne zappez pas ! Offrez-lui un moment d’écoute profonde. Elle a sûrement un message à vous transmettre… même si c’est juste qu’il est temps de manger une tablette de chocolat (noir 70%, c’est pour la santé !).